Le bon, la brute et le truand. | Ft. Yaelle & Tobias
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Yeunyong Saengdao
Que la nature est belle !
Âge à la mort : 19 ans. Temps passé chez Nono : 6 ans. Métier : Serveur dans un restaurant le jour, dealer de sel la nuit. Avatar : Kadoc Zemlupus | Fate/Grand OrderTours de manèges : 9 Grains de sucre : 2538Autres comptes : Dana A. Solomos
Sujet: Le bon, la brute et le truand. | Ft. Yaelle & Tobias Jeu 25 Jan - 21:38
CERRETI Yaelle & GRIFFITH Tobias606 mots
Le bon, la brute et le truand.
Une boîte récemment vidée dans les mains, tu la posas soigneusement près de la pile de cartons s’élevant en un équilibre hasardeux dans un coin de ta nouvelle chambre. Frottant les mains afin d’ôter cette vile couche de poussière, tu te laissas tomber sur ton canapé moelleux et confortable - tu pourrais y passer ta vie - avant de plonger la main dans un paquet de chips au goût atrocement sucré.
Tu jetais un œil aux posters douteux - quoi que douteux ne fut qu’un euphémisme dans le cas de certains d’entre eux - placardés sur tous les murs, cachant le blanc un peu vieilli du papier peint ; faisant le point sur ce qui s’était passé dans ta vie depuis quelques jours.
Faisant craquer les chips comme tu avais l’habitude de le faire en étant gamin, tu tentais de retrouver les mots exacts que tu avais mis dans cette annonce ; celle que tu avais postée pour te chercher des colocataires. Encore maintenant, tu ne savais pas réellement quelle mouche t’avait piqué pour penser à une telle chose. Peut-être que tu n’avais simplement pas envie de passer une éternité dans une petite chambre froide, et seul.
Toujours est-il que tu avais eu des réponses ; et que, par pure flemme, tu en avais accepté deux d’entre elles sur le tas - tu te fichais un peu de savoir qui tu allais avoir en colocataire, tant que tu n’avais pas l’impression d’être seul au monde, même un manchot borgne et sourd avec un chihuahua rose t’aurait suffit.
Quoi que, le chihuahua aurait été problématique, tu aurais pu marcher dessus.
En tout cas, tu étais arrivé le premier dans la chambre - ce qui était normal, puisque tu avais fait la demande et tu avais reçu la clé en priorité - et tu avais déjà fini de déballer la majorité de tes cartons. L’essentiel était déjà posé convenablement dans ta chambre - au diable les autres pièces, tu avais juste stocké certaines affaires dans la salle de bain. Tu n’avais plus qu’à attendre tes colocataires, qui ne devaient pas tarder à envahir le petit appartement.
Tu te balançais avec autant de grâce qu’un poids lourd dans une ruelle chinoise afin de récupérer assez d’élan pour te lever et te stabiliser avant de te diriger vers la grande cage près de ton bureau. Ouvrant doucement la porte, tu attendis patiemment que ton chinchilla, Steak-Tartare, que tu avais depuis maintenant deux ans et qui s’était habitué à ta présence, s’approche de ta main pour s’y installer. La boule de poils en main, tu attrapas un petit sachet de graines et tu te posas sur le canapé, laissant l’animal en liberté qui s’amusait à grignoter la manche de ton pull.
Du bout du doigt, tu caressais le rongeur, lui donnant des graines de l’autre main. Il avait été ton premier compagnon après la mort, et même si tu étais curieux de savoir comment il s’était retrouvé au Zodiaque, une part de toi préférait ne pas savoir ce que ce petit être avait enduré.
Après avoir joué pendant pratiquement une heure, tu le laissas un peu gambader dans la pièce, vaquant à tes propres occupations comme la mise à jour de la connexion internet de ton ordinateur, ou l’engloutissement de tes réserves de chips - ah, elles partaient trop vite.
Laissant Steak-Tartare rentrer dans sa petite maison, tu sortis de ta chambre pour te préparer un petit thé à la banane, miel et rooibos ; et tu allumas rapidement la télévision, zappant patiemment pour trouver une chaîne intéressante, le temps que tes colocataires arrivent.
Tu optas pour une chaîne proposant un film que tu n’avais encore jamais vu, bien que l’histoire était horriblement banale.
Yaelle Cerreti
Que la nature est belle !
Âge à la mort : 18 ans Temps passé chez Nono : 2 ans et des poussières Métier : Lycéenne Avatar : Vanellope Von SchweetzTours de manèges : 6 Grains de sucre : 2527Autres comptes : Ally Cédano
Sujet: Re: Le bon, la brute et le truand. | Ft. Yaelle & Tobias Ven 26 Jan - 3:02
Si les cartons s’empilaient soigneusement à côté de la porte, si l’appartement était d’une rare propreté, si en enfin la petite brunette avait une réponse favorable pour la colocation, elle était pour l’occasion, relativement frustrée…
Allongé dans la salle de bain, les cheveux épars sur le carrelage glacé, brosse en main, avec un sac, à côté d’elle, vomissant vêtements et autres indispensables féminins, la demoiselle méditait. Pour une fois, elle avait voulu faire bonne impression à ses nouveaux futurs colocs, pour une fois, elle avait tenté de coiffer son désordre capillaire… Peut-être aurait-elle dû plutôt appeler ça un enfer capillaire. Soupirant lassement, l’adolescente attrapa une mèche emmêler pour la regarder un instant… Un long moment… Avant de se redresser brusquement et de la brosser énergiquement puis faire pareil avec les autres jusqu’à en avoir mal aux bras. Quand enfin sa tignasse dite indomptable se transforma en une cascade ébène sur ses épaules, la jeune fille ne pû s’empêcher de pousser un cris de victoire. Elle n'aurait, ainsi, pas à se raser la tête... Bien vite, elle les attacha soigneusement et y glissa quelques barrettes colorées avant de se toiletter et s’apprêter. Pas de jogging, pas de pantalon, ni de sweat ! Juste un t-shirt, une jupe et des collants à rayures dépareillés. Rangeant le reste de ses affaires, astiquant ce qu’il restait à astiquer, elle se dépêcha ensuite de placer ses cartons sur le diable de transport pour aller ramener ses clés et prendre les nouvelles.
Quelque part, au fond d’elle-même, Yaelle était anxieuse. Elle craignant que ses nouveaux colocataires ne la supportent pas… Un peu comme le précédent qui avait finit par foutre le camp. Faisant la moue, elle se regarda une nouvelle fois l’annonce glissée dans sa poche. C’était un certain Yeunyong qui avait passé l’annonce.
-Yeunyong… S’entraina t-elle pour ne pas déformer le nom en arrivant devant lui.
Sur l’annonce, il était indiqué que deux chambres étaient libres. Qui serait l’autre personne ? Sincèrement, Yaelle espérait que ses nouveaux colocataires seraient sympas… Et qu’elle ne serait plus seule… Le coeur battant, plus parce qu’elle se fatiguait à pousser son chargement que par stress réelle, elle arriva devant ledit appartement et après une hésitation, elle introduisit la clef dans la serrure et ouvrit la porte en poussant son diable.
-Toc toc ! Il y a quelqu’un ? Yeunyong ? Tenta t-elle.
A ce moment, le diable se coinça dans la porte, et elle eut beau s’échiner sur le chariot, il ne bougea pas d’un pouce.
-Merde…
Voyant alors un jeune homme aux cheveux blancs, elle s’immobilisa et lui sourit chaleureusement.
-Bonjour ! Yeunyong ? C’est bien ça ? Je suis Yaelle et je suis… Coincée… Enfin bref, mes amis m’appellent Yel ! Enfin… Quand j’en avais… De mon vivant… Il n'y a que toi dans l'appart ?
Dans sa tête, la demoiselle s'autorisa une petite danse de la victoire, contente de pas être arrivé dernière. Esprit de compétition ? Peut-être un peu... Essayant de faire bouger son chargement, elle grommela :
-Je t’aurais bien fait la bise, c’est quand même plus sympa qu’une poignée de main quand on s’apprête à vivre avec quelqu’un, mais avec ce… Putain, c’est la porte qui est bancale ou c’est moi qui sait pas conduire un chariot ? Donc avec ce… Truc coincéééé… C’est… Compliquééé…
Essoufflée, elle leva des yeux implorants vers son colocataire :
-Tu pourrais m’aider ? S’il te plaît ?
Tobias Griffith
Les dents de la mer
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Sujet: Re: Le bon, la brute et le truand. | Ft. Yaelle & Tobias Sam 27 Jan - 19:00
Qui aurait pu prévoir que Tobias allait quitter son appartement miteux face à la décharge ? Beaucoup de monde, mais certainement pas lui. Il avait certes pensé plusieurs fois à emménager avec quelqu'un d'autre, quelqu'un qui le pousserait à faire autre chose de ses journées que regarder fixement la tache brunâtre sur le plafond de sa chambre uniformément blanc. Il avait déjà squatté l'appartement de telle ou telle connaissance qui avait fini par le mettre dehors en sortant une variante de "puisque tu n'aimes pas être seul, trouve-toi une colloc !". Mais Tobias était bien trop occupé à chercher un autre ami capable de lui ouvrir les portes de sa chambre que pour prêter attention à des conseils donnés sur le coup de l'exaspération. Combien de fois avait-il pensé que ce serait magnifique d'avoir quelqu'un à qui parler en rentrant chez lui, quelqu'un pour lui faire à manger quand il n'en avait pas le courage ou venir frapper à sa porte en s'inquiétant qu'il n'en soit pas sorti depuis trois jours ?Mais jamais le jeune homme n'eut le courage de chercher un colocataire (cela aurait impliqué de se sociabiliser, faire une annonce, la placarder un peu partout et ça, il n'en avait clairement pas l'énergie).
Et puis, il se produisit un miracle : quelqu'un avait fait le travail à sa place, ne restait plus qu'à répondre. Il ne savait plus exactement quels étaient les termes de l'annonce car son cerveau les avait instantanément changé en "pas face à la décharge", "pas seul", "pas déprimant", et ça lui convenait parfaitement. Profitant de son élan de motivation, il avait directement envoyé un message au responsable (un type au nom imprononçable) et avait attendu sa réponse. Littéralement. Tobias était resté [i]quatre heures[i] devant son ordinateur à actualiser ses mails, après quoi il avait mangé une pizza pour calmer sa frustration. Il n'avait vraiment que ça à faire de ses journées... Quoi qu'il en soit, lorsqu'il reçut (enfin) une réponse positive, la motivation de faire ses cartons s'était envolée et comme sa demande avait été acceptée, il était trop tard pour reculer. Et puis, il ne devait pas faire tout dans le seconde, il avait encore le temps de trier ses affaires et prévoir son déménagement. En théorie. L'américain était passé maître dans l'art de la procrastination, si bien que la veille de son départ, en début de soirée, sa chambre minable se trouvait toujours dans le même état qu'elle ne l'était quelques jours plus tôt. Autant vous dire que lorsque le rouquin prit conscience de la merde dans laquelle il se trouvait, la panique prit le pas sur la flemme et il se mit enfin au travail.
La nuit fut courte, très courte, mais Tobias avait préparé ses affaires dans les temps et il serait certainement fin prêt au rendez-vous que lui et ses futurs collocs s'étaient fixés s'il ne s'était pas misérablement endormi le canapé solitaire qui flottait au milieu d'une mer de cartons. Heureusement qu'il se réveilla trente minutes avant l'heure prévue car il aurait eu du mal à justifier son retard. Enfin, il arriverait en retard de toute manière mais moins en retard que s'il ne s'était pas réveillé du tout. C'est donc paniqué qu'il arriva à l'étage indiqué, poussant une pile de cartons devant lui en priant pour que tout ne s'effondre pas comme cela était déjà arrivé deux fois durant le trajet. Parce que non, évidemment qu'il n'avait rien prévu pour transporter les cartons, cela impliquait d'être organisé et prévoyant, ce que Tobias n'était définitivement pas. C'était presque un miracle qu'il n'ait pas oublié l'adresse de l'appartement, bien qu'il eut facilement trouvé ce dernier grâce à la jeune fille coincée dans la porte du numéro 2. Mais, plus important, elle avait un chariot. Un chariot ! Les affaires de Tobias étaient sauvées s'il parvenait à le récupérer ! Il laissa donc l'ensemble de ses cartons au début du couloir et s'avança, encore transpirant et essoufflé, vers la demoiselle en détresse. Il lui sourit amicalement et répondit à son appel au secours de manière la plus courtoise possible :
- Laisse-moi faire.
Là, ce n'était pas le moment de se foirer. Déjà qu'il arrivait en retard, fatigué et dégoulinant de sueur, ce serait encore pire s'il ne parvenait pas à faire rentrer le chariot dans l'appartement. Sa première tentative mena l'engin à roulettes droit dans le chambranle (bravo Tobbi...) mais la seconde fut la bonne ! Fier de lui, il reprit son souffle en admirant l'appartement dans lequel il s'apprêtait à emménager (il avait vraiment la classe) après quoi il se tourna vers la fille qu'il venait d'aider. Sa future colloc ?
- Et voilà !
Puis il remarqua le jeune homme aux cheveux blancs assis dans le canapé. Yun ?... Yaniun ? Mince, c'était quoi son nom déjà ?
- Désolé pour le retard, petit problème de réveil. Euh... (il reporta son attention sur la fille aux cheveux noirs) je pourrais emprunter son chariot après ? J'ai dû abandonner mes affaires au début du couloir...
Un petit sourire gêné ponctua sa demande. Quelle magnifique première impression...
Yeunyong Saengdao
Que la nature est belle !
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Sujet: Re: Le bon, la brute et le truand. | Ft. Yaelle & Tobias Dim 4 Fév - 15:30
CERRETI Yaelle & GRIFFITH Tobias491 mots
Le bon, la brute et le truand.
Attendant patiemment que ton thé refroidisse assez pour le boire sans te brûler - ce n’était probablement pas le bon jour pour qu’un incident se produise -, tu t’ennuyais encore à regarder ce film peu intéressant et qui devait passer en boucle depuis quelques jours déjà. Ah, tu tapotais même la surface glacée de la table dans un ultime espoir que le temps allait passer plus vite, ou qu’un imprévu allait enfin t’occuper.
Finissant rapidement ton thé après avoir senti qu’il était enfin buvable, tu allais te lever lorsque tu entendis le cliquetis de la porte d’entrée qui s’ouvrit juste devant tes yeux. Il révéla une pile de carton, poussée par une demoiselle de courte taille - enfin, du peu que tu voyais, elle ne semblait pas bien grande.
Le flot important d’informations qu’elle débitait à la minute était tellement impressionnant qu’il te déstabilisa assez pour que tu oublies la plupart de ce qu’elle avait dit.
“ Oui ” fut la seule réponse probante que tu articulas ; et tu ne savais même plus à quelle question elle faisait référence - même si, en soi, elle correspondait bien aux deux.
Ayant déjà oublié son prénom, tu retroussas subtilement ta manche pour vérifier l’identité de la demoiselle - parce que, oui, tu avais eu l’immense idée de noter les noms de tes colocataires sur ton bras, à l’abri de tout soupçon et recouvert par une manche de pull.
Tu allais définitivement te lever de ce fichu canapé pour potentiellement donner un coup de main à Yaelle - quoi que tu pouvais simplement l’observer galérer en sirotant un fond de thé imaginaire mais ce n’était pas très galant de ta part, surtout qu’elle n’avait encore rien fait pouvant t’énerver - lorsqu’un rouquin fraîchement arrivé fit la sale besogne à ta place.
Plutôt que les aider avec ce maudit chariot, et manquant de lâcher ton thé lorsque le-dit chariot se retrouva dans le mur, tu bougeas enfin du canapé pour poser cette fichue tasse dans l’évier ; et tu retournas devant la porte pour observer tes nouveaux colocataires.
Tu haussas les épaules lorsque le rouquin - Tobias, si tu t’en fiais encore aux petites écritures sur ton bras - demanda le prêt du chariot pour amener ses propres affaires. Ah, tu hésitais un peu à les laisser se débrouiller avec tous leurs cartons, mais ton regard se dirigea sur la pile de boîtes dont certaines semblaient avoir un poids conséquent, et tu soufflas légèrement en te tournant vers Yaelle.
“ L’temps qu’il aille chercher ses cartons… ” tu lanças soudainement, tout en te priant intérieurement de ne pas continuer cette fichue phrase puisque tu savais pertinemment que tu allais le regretter, “ ... tu veux de l’aide pour les porter dans ta chambre ? ”
Ish. Tu avais proposé ton aide et tu ne pouvais plus la reprendre, tu allais être condamné à jouer le déménageur si la demoiselle acceptait ; toi qui ne voulait plus bouger le petit doigt de la journée et rester cloîtré dans ta chambre, à larver sur ton canapé.
Yaelle Cerreti
Que la nature est belle !
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Sujet: Re: Le bon, la brute et le truand. | Ft. Yaelle & Tobias Dim 4 Fév - 16:26
- Laisse-moi faire.
Ah ! Surement le nouveau coloc ! Finalement, il était arrivé très vite. Affichant un large sourire, la demoiselle se tourna vers… Un torse. Ah. Levant les yeux, suivant la finesse de cette fine grande perche trempée de sueur, elle vit enfin un visage surmonté d’un désordre capillaire orangé… Autant dire qu’elle ne retient que ça de son nouveau colocataire. Par Norbert, elle n’avait qu’une envie, fourrer ses petites mains dedans !
-Oh ! Merci c’est vachement gentil de ta part !
S’écartant pour laisser faire son sauveur, elle croisa ses doigts sous son menton, et se retient péniblement de ne pas sautiller sur place. Echec critique. Comme dotés d’une vie propre, ses pieds s’agitaient d’eux même, ses talons se levant et s’abaissant rapidement. Oui. Yaelle, en plus d’être contente, était totalement excité à l’idée de faire plus ample connaissance avec les deux garçons. Ne s’attardant pas sur le fait que Carotte aurait pu abîmer ses affaires en entrant dans le chambranle, se retient plutôt de lui sauter au cou pour avoir réussi à faire entrer cette saloperie de chariot dans l’appartement. Du coup… Oui, elle conduisait les chariots comme un pied.
- Et voilà !
-Hi ! Merci beaucoup !! C…
Se retenant in extremis de l’appeler Carotte, elle sembla bugger un instant, cherchant dans sa mémoire s’il ne s’était pas déjà présenté. Haussant finalement les épaules mentalement, la demoiselle entra à la suite du rouquin dans l’appartement, et se mit à décharger son chariot. Soit, elle poussa juste du pied le dernier carton en tirant le chariot vers elle. La pile tangua dangereusement un instant et Yaelle, se mordant la lèvre inférieure, se surprit à prier pour que le premier carton ne tombe pas. De mémoire, s’était dans celui-là qu’elle avait rangé ses sous-vêtements. Autant, la demoiselle n’était pas spécialement pudique, mais elle savait que d’autres l’étaient et elle ne voulait pas, malgré elle, être à l’origine d’un malaise entre eux dès les cinq premières minutes.
Le carton se stabilisant, la petite dame sourit, satisfaite, et se fut la voix du rouquin qui la sortit de sa “contemplation”. A sa question, elle sourit amicalement au jeune homme et lui tendit son chariot.
-Bien sûr ! Tiens… Eum… Comment dois-je t’appeler au fait ? Moi c’est Yaelle !
Le laissant finalement s’en aller avec son chariot pour ramener ses propres affaires, Yaelle regarda la pille de carton et grimaça. Pourquoi n’avait-elle pas déchargé le chariot dans sa chambre directement ? D’ailleurs où était-elle ? Se grattant le sommet du crâne, elle chercha Yeunyong du regard pour lui demander. Ah. Encore un torse. Levant les yeux, elle aperçut son visage. Si elle en jugeait par l’angle de son cou, et le niveau d’élévation de son regard… Carotte et Navet devaient sensiblement faire la même taille ! Ce qui la reléguait officiellement au statut de naine de l’appartement, petite Myrtille qu’elle était.
Ouvrant la bouche le premier, il lui proposa aimablement de l’aider à transporter ses cartons. Un sourire radieux fleurit sur les lèvres de l’adolescente. Elle était officiellement en colocation avec des mecs supers sympas.
- Merci beaucoup, c’est super sympa de ta part ! Et du coup… Elles sont de quel côté les chambres ?
Attrapant vivement le premier carton, elle se sentit prise d’un élan de sympathie pour les garçons. Elle leur offrirait sûrement le repas pour les remercier...
Tobias Griffith
Les dents de la mer
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Sujet: Re: Le bon, la brute et le truand. | Ft. Yaelle & Tobias Lun 5 Fév - 19:15
Il avait du mal à y croire. Il y était arrivé ! Il n'aurait su dire comment mais il l'avait fait ! Sans rien casser et en faisant une pseudo bonne impression. Que demander de plus ? L'appartement était génial, ses colocs semblaient super sympas et il n'avait encore rien cassé. Un début de journée parfait en somme. Difficile mais parfait quand même. Il aurait presque pu passer pour un héros en aidant celle qui se présenta sous le nom de Yaëlle (un nom qu'il faudrait retenir). D'ailleurs, elle lui tendit le chariot dès qu'elle en eut déchargé les cartons. Tobias se dirigea vers le couloir où il avait abandonné ses propres affaires mais prit tout de même le temps de répondre à la jeune fille avant de quitter la pièce :
- Tobias Griffith, donc tu peux m'appeler Tobias.
Un dernier sourire et il franchit le pas de la porte, laissant ses deux nouveaux colocataires discuter entre eux. Le jeune rouquin avait pris l'habitude de se présenter en spécifiant son nom et prénom, au cas où certaines personnes le reconnaîtraient. Après tout, il avait une petite renommée de son vivant et certains résidents du Zodiaque (une, en fait) l'avaient déjà reconnu. Tobias se dirigea vers ses affaires abandonnées, dirigeant tant bien que mal le chariot vers le début du couloir où quelques personnes s'étaient agglutinée, râlant sur "le connard qui avait encombré l'entrée". Ok, sur ce coup-la, le jeune américain aurait pu caser ses cartons un peu plus loin que l'entrée et pas en plein milieu. Mais bon, il ne pouvait pas tout faire ! Il s'excusa en leur adressant un sourire gêné.
- Oui, ha ha... Désolé ? Je dégage le passage tout de suite.
Il désigna le chariot avec fierté alors que ses interlocuteurs s'éloignaient en levant les yeux au ciel. Ils auraient au moins pu rester pour l'aider... Tant pis, il se débrouillerait seul. Les premiers cartons furent faciles à charger, les suivants beaucoup moins. Et comme il n'avait pas envie de faire dix trajets, il décida de tout empiler pour n'en faire qu'un seul. Très mauvaise idée. Ses cinq boîtes tanguaient dangereusement alors qu'il n'avait pas encore déplacé le chariot, et lorsqu'il tenta de le faire avancer, la pile vacilla dangereusement. La technique la moins risquée qu'il ait trouvée consistait à avancer centimètre par centimètre, le regard rivé sur ses affaires à l'affut d'un déséquilibre. Lorsqu'il pensait que tout allait s'écrouler, il s'arrêtait, repositionnait le tout et recommençait à avancer lentement. Très lentement. Il finit par arriver devant la porte et rencontra les même problèmes que Yaëlle quelques minutes plus tôt : le chariot refusait de passer la porte. Il essaya une fois, deux fois, une troisième fois où il érafler la porte mais la quatrième fut la bonne ! Il espérait simplement que ses colocataires ne remarqueraient pas tout de suite la griffe sur la porte. Tobias s'affala sur le canapé (et bon sang, il allait adorer ce canapé; il était siiiiii confortable !) pour reprendre son souffle. Le manque de sommeil commençait à se faire ressentir et il aimerait tellement fermer les yeux, juste cinq minutes... Et pourtant, l'impatience de voir les chambres fut plus grande que sa flemme et, dans un soupire, il se releva péniblement. Il suivit les voix de ses nouveaux amis et les retrouver dans une chambre à peu près vide. Il ne fit que passer la tête mais ce fut pour lui comme une révélation :
- Trop cool ! Je vous préviens, je prends cette chambre.
Yeunyong Saengdao
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Sujet: Re: Le bon, la brute et le truand. | Ft. Yaelle & Tobias Sam 17 Fév - 13:28
CERRETI Yaelle & GRIFFITH Tobias602 mots
Le bon, la brute et le truand.
Regrettant la connerie que tu avais réussi à débiter une poignée de secondes auparavant, tu soufflais, prêt à te gifler toi-même si tu étais seul dans la pièce. Mais ce n’était malheureusement plus le cas, alors tu te contentas de te frapper mentalement avant de jeter un coup d’oeil à la pile de cartons que tu redoutais. Ils devaient être lourds ; ou du moins assez pour finir d’assassiner ton dos, que les précédents cartons destinés à ta chambre avaient déjà bien amoché.
Ah, tant pis. Tu te servirais de tes nouveaux colocataires pour t’apporter de quoi grignoter dans ton canapé, si tu venais par mégarde à te bloquer le dos. Après tout, c’est à ça qu’ils serviront, non ?
Tu t’étiras rapidement, faisant également craquer tes doigts au passage, avant de prendre un premier carton suivi d’un deuxième - au plus vite tu apportais ces fichus boîtes dans une des chambres vides, au plus vite tu serais enfin tranquille. Ou du moins, assez pour t’enfermer dans ta chambre sans regret.
“Par là.” lanças-tu à la demoiselle qui devait sûrement t’observer - tu lui avais tourné le dos pour te diriger vers les chambres.
Sur le chemin, tu stabilisas plusieurs fois le carton en haut de ta pile - tu n’avais emprise que sur le second, alors le premier s’amusait à glisser. Était-ce une bonne idée de porter autant de cartons d’un coup, en sachant que si le plus lourd tombait, il allait littéralement massacrer tes orteils et le carrelage ? Tant pis, ce n’est pas comme si tu ne pouvais pas régénérer ton petit doigt de pied, n’est-ce pas.
Une fois devant la porte d’une chambre encore vide, tu te positionnas dos à la porte avant de reculer, tout en appuyant sur la poignée de cette même porte avec ton coude afin d’entrer dans la pièce. Si tu n’avais eu aucun mal à porter ces cartons, tu avais décidément senti la douleur en t’abaissant pour les poser à terre, dans un coin de la chambre.
Balançant des insultes muettes dans ta langue natale à ces fichus cartons, tu te redressas avant de retourner dans le salon pour prendre les cartons suivants ; cachant la petite grimace qui étirait tes traits lorsque tu sentais un mal de dos qui commençait un peu à t’ennuyer alors que tu passais près de Yaelle.
Pauvre chou, toi qui était si fragile.
Les derniers cartons posés, tu allais enfin pouvoir retourner dans ta chambre pour te plaindre devant Steak-Tartare qui devait t’attendre pour ses friandises. Enfin, c’est ce que tu pensais avant que tes espoirs ne soient réduits en bouilli par ton second colocataire qui décréta que cette chambre était pour lui.
Tu étais prêt à contester, à lui dire qu’il n’avait qu’à prendre la troisième chambre parce que, le premier arrivé est le premier servi ; mais tu avais réussi à te retenir de t’énerver. Si ce n’était pas la première fois que vous aviez l’occasion de vous parler, et parce que tu devais tout de même faire bonne impression pour éviter que la colocation ne se finisse en massacre, tu aurais insulté ses parents, ses ancêtres et même ses animaux.
Mais ce n’est pas grave, hein ? Tout va bien dans le meilleur des mondes ; alors tu fis abstraction de ton mal de dos pour porter ces cartons dans la seconde chambre, priant pour que le rouquin ne change pas d’avis en cours de route.
Le mot déménageur n’était pas inscrit sur ton front, alors tu espérais aussi que la demoiselle n’allait rien dire quant au changement soudain de plan.
Et puis zut, si c’est le cas, elle bougera ses cartons toute seule.
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Sujet: Re: Le bon, la brute et le truand. | Ft. Yaelle & Tobias
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